Archive for the 'sur le teppaz' Category

Petite balade apéritive et virtuelle mais néanmoins immobile (titre immodérément long sans verbe, à part le mot, pour Anna de Sandre ).

Comme vous le savez, à présent, les distances sont abolies…
En flânant on fait pisser son chien au Klondike,
on peut même prendre un croissant à Barcelone
et acheter son journal à Foumban…
Ce n’est pas un problème… En un « clic » tu y es.
Hier je suis allé faire un petit tour à la maison,
voir sous l’arbre au 4, rue Cerckel si rien n’avait bougé…
Le GPS indiquait 11°28′56.00″S & 27°28′38.27″E,
élévation 1257 mètres, altitude idéale pour un climat tropical.
Les coordonnées de la cache du trésor !
Je vous en avais déjà parlé, par ailleurs, ici et aussi…
E V I D E M M E N T !…
Puis j’ai poursuivi ma route…
Curieusement j’ai préféré,
à l’orgie de photos nettes de lieux,
le flou des paysages de déserts, de forêt et de savanes,
sachant que ce virtuel ne remplacerait jamais ces quelques jours passés là bas,
à l’été 2009.
Nostalgique ? à vrai dire non.
Rêveur, oui… J’ai continué avec Tom.
.

Inlassablement…

Ou encore
« t’es pas en phase ma fille ! »
(conte semi-cruel ).

Eddy était aux platines
Edith était, Ô platine
hé ! dis ? t’étais aux platines ?
Eddy tétait au plat in.


(biffez les mentions inutiles ).





Au « Bar Clay »,
sur les morceaux ringards du Teppaz
et le plancher de ce sombre caberdouche
vif-argent, dansant
elle subjugait les convives
de son eau vive.
Lui se rêvait écharde;
elle,
toute à la joie de sa liberté retrouvée,
ne se doutait de rien.
Ami,
je te le dis,
célibataire elle ne le resterait pas très longtemps :
Mercure s’en chargerait
et de quelle façon !
« Eddy-les-Platines »
aimait les petites jeunes.
Salaud d’Eddy (de Nantes…)
toujours protestant de sa bonne foi.

Petite mémoire.


… Mais où avais-je la tête ?
faites moi penser à vous parler d’un truc demain…
. . .
(… Le visage à la fin est de F. par Thomas).

La dactylo est amoureuse d’Ernest … Mais d’Eddy aussi.

« …Monsieur le Directeur
Sans même le savoir
De tous les hommes
Vous êtes le plus veinard
Vous avez des
(di bi di bi di bi di)
Dactylos Rock
(di bi di bi di bi di)
Elles sont les plus parfaites
Elles tapent en chantant à tue-tête
Woah !Be bop a lula !
(Be bop a lula !) »


Cher monsieur,
j’ai bien reçu votre très gentille missive …
(le reste est confidentiel bien sûr …)


En mettant mes chaussettes noires ce matin,
je repensais à çà:
la dactylo
n’a ni stylo
ni stabilo
sur son îlot.

Sur l’azerty de son « Hermès »
elle tape dans l’allégresse
Un mot tout doux,
à son pote Ernest
(petit voyou)
disant: « voyons, reste ! »

Herr Mëss, Ernest & Loubna… Tintin pour le knout.


Il avait commencé par « My Friends,
There was once a very lovely and frightened girl
She lived alone except a nameless cat… »
En revoyant ces images de Georges Peppard tapant à la machine,
ressortir la vieille Hermès du grenier était forcément le second acte…
Oui, l’Underwood eut été mieux…
Mais bon! comme disait l’autre à propos de la technique (Duane Michael pour ne pas le citer):
« On n’a jamais entendu Hemingway parler de la marque de sa machine à écrire. »

Qu’est ce que je disais moi?
ah oui! comme je ne suis pas Hemingway,
je peux en parler, de ma machine, moi;
donc je sors la vieille Hermès de sa caisse jaune…
Autant dire sortir une morte de son caveau,
tellement elle est lourde la vache!
La demi-heure pour retrouver comment débloquer
ce ‘tain de rouleau à la noix°õ^… de fait ch…!
Et puis l’enchantement fait place à la magie
(ou le contraire, je ne sais plus)
la feuille glissée par l’envers
ce son inimitable s’installe dans la pièce,
les tiges, trop vite sollicitées, s’emmêlent les pinceaux,
le ruban encreur monte et descend au rythme de la frappe hésitante.
Pianistiquement poids et frappe à infliger aux touches,
doivent être sûrs et francs,
sous peine d’assister à des lettres à moitié imprimées
trahissant par là même l’hésitation de la pensée
le blanco sur la faute,
le retour en arrière d’une lettre,
le plaisir des « x » biffants les autres lettres,
palimpsestes de l’acte manqué.
Bonheur!
on est loin de ces touches à fleur de doigts des « nordis » qui en un clin d’oeil vous font paraître Ouagadougou ou le Soudan à deux pas de la demeure tout en tapant votre mail à Suzette trois pâtés de maison plus loin… (Oui elle s’appelle Suzette! et alors, ça dérange quelqu’un?)
Mais! voila que ça recoince…
Quinze minutes de nouveau sous le capot pour voir ou ça couine de la mécanique…
Pour se rendre compte que c’est Robert, le bouquin à côté, qui bloque le chariot… Je dois être Belge ou blonde, parfois… Ou les deux! souvent.
(Un peu comme le mec qui se relève après avoir lacé sa chaussure et qui marche sur sa cravate).
Je ressors de la salle des machines tout dégoulinant aux pourtours du marcel filet de pêche, le dico à distance cette fois-ci, revisse ma casquette et continue à faire semblant d’écrire « Out of Africa » ou « le vieil homme et l’amer » (sic)…


Roule ma poule, je vais te redonner une seconde jeunesse, me dis-je.
Me suis mis Chet Baker, en vinyl bien sûr…
Ne manquaient que le Teppaz et le Bourbon et à moi Dashiell Hammett…
Je vais écrire sur Loubna, cette journaliste Soudanaise menacée de quarante coups de fouet pour avoir porté un pantalon… (si! si!)
Au besoin j’envoies Sam ou Bruce pour la délivrer des griffes de herr Mëss l’affreux…
Sans tomber dans Oss117 toutefois.

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