Archive for the 'hotels' Category

Lendemain de veille.

Pour un lundi de Pâques, ce fut un lundi de Pâques !

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La belle-sœur, le beau-frère et la filleule partis on priait pour qu’ils n’aient rien oublié.
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(gifs extraits de « Madmen » bien sûr).

Wispra avait de sérieux doutes sur sa sincérité.

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 » The belief that one’s own view of reality
is the only reality
is the most dangerous of all delusions ».
Paul Watzlawick.

Cette forme d’autoportrait « à deux » chez Denis Roche.

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19 juillet 1978. Taxto, Mexique. Hotel Victoria, chambre 80.
Tout est dans le titre,
bien des années après,
je tourne et je retourne ces images,
ce désir de se fondre à/dans l’autre,
de ne faire « qu’un » dans le reflet.
Être à deux seul(s).

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Et puis en faisant des petites recherches autour de cet autoportrait, je me souviens de cet article inspiré des entretiens avec Gilles Mora et Denis Roche sur ces quatre images.
Je te laisse avec lui.
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à lire : La photographie est interminable : entretien avec Gilles Mora / Denis Roche. – Seuil, 2007.

Chaque année, ce goût bizarre.

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Journée sans histoire
depuis le retour à Hanoï
où je déambule au gré de mon humeur…
Décidément j’aime cette ville,
son effervescence,
ce centre autour du petit lac Ho Hoan Kiem,
bref… J’aime m’y ennuyer en attendant mon départ.

Je me prépare à faire le grand saut vers le sud,
Ho Chi Minh city,
Saigon,
ville mythique entre toute,
chargée d’histoire…
On m’en a dit le plus grand mal au niveau de la petite délinquance,
des pickpockets,
du vol à la tire…
Après m’être bien habitué à Hanoï
trop peut être
Saigon ne sera peut-être pas aussi attrayante ?
Qui sait ?

C’est vrai que le premier contact est très distant,
j’arrive dans cet hôtel aux vues inexistantes…
le confort y est,
ça oui
et pourtant…
Pas de fenêtre.
Impossible d’avoir une chambre avec vue.

Ça doit être réservé aux monarques ou au rois, je suppose.

Comme à Hanoï.
Comble du comble,
à l’endroit où se trouvait la fenêtre,
l’espace du dehors
(qui donne sur la rue, grouillante de vie)
est muré par une cloison
elle même garnie d’une vue paradisiaque du pays
avec des bambous en avant-plan
des rizières en escaliers
des montagnes.
Un univers de carton pâte en chambre, j’ai l’impression de me balader en taille réelle dans la brochure touristique du hall de l’hôtel.
Je me résigne…
La première sortie se cantonne aux environs,
c’est clair qu’aujourd’hui il ne se dégage pas grand chose.

Pas de monde,
peu de passants…
Moins nombreux qu’à Hanoï, hier…
Par contre les deux-roues
autant de guêpes pétaradantes et vibrionnantes.

Je m’assigne dans ma chambre
un peu de lecture puis face à l’écran télé,
j’explore les programmes en ce jour de l’an ;
extinction des feux à 23h.30

Mort.

Je me réveille en 2014,
rien n’a bougé pendant le changement d’année ;
à six heures de décalage
je suis de loin en loin
les préparatifs en Europe, en Australie…

Le lendemain découverte de la ville,
bien plus tentaculaire que sa sœur nordiste,
plus d’effervescence.
Mais ce n’est pas de ça dont je voulais te parler…
Ce n’est pas de ça.
Nous sommes en 2018…
Comme le temps passe.
Belle année à toi,
ça fait neuf ans qu’on se connaît,
ici,
par la « magie » du virtuel,
avec ou sans réseaux dits sociaux.
A l’image du gamin
dans le premier gif,
je continue d’observer le monde
dubitatif.

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(Anna Malina©).

Elle venait de la repasser, sa petite robe à carreaux…

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Envie de savoir
ce qu’elle tapait à la machine
ce jour là.
Rien d’important peut-être…
Quelques lignes à une amie,
peut-être un ami…
Ou un article,
oui un article.
Ça me va.

C’est une image gigogne
qui se donne à lire
qui donne envie d’écrire ;
le toaster donnant à voir
en perspective curviligne exagérée
(tel un van Eyck, dirait l’autre)
le micro hors-champ derrière la machine à écrire
la housse de l’appareil photo devant,
un Zeiss Ikon peut-être…
Le miroir lui-même,
plus grand,
donnant à voir une troisième personne dans la pièce
hors-champ elle aussi.
On l’a déjà vue dans le reflet du toaster, du reste.
Jouant comme des fenêtres virtuelles
deux petites reproductions
pareilles à des Gauguin
achèvent la perspective de l’image
par delà le reflet.
Les persiennes derrière,
probablement une porte,
séparent la cuisine du séjour,
ou de la chambre avec le bureau.
Nous sommes dans un petit appartement
ou une guest-house.
Le sucrier, et peut-être un beurrier à droite de Wispra…
Oui, elle s’appelle Wispra, ça me revient maintenant;
son sac sur la table attestent de l’exiguïté de l’espace.

Gary se dit qu’il y avait, là, de quoi immortaliser
avant d’aller pique-niquer au lac de l’Étoile.
Au moment de déclencher,
il vit, trop tard, la housse de l’appareil et se maudit intérieurement.
Il passeraient chez les Servais voir si son collègue avait un 6 x 6 à lui vendre…
Il avait envie de faire quelques images avec le Rolleiflex
Finalement ils restèrent,
là,
l’après-midi,
à baffrer de la tarte aux groseilles du Cap
que madame servais faisait si bien.

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